IOmentum est une agence de développement en total remote. Ils réalisent aussi bien des sites comme des apps. Une partie de leurs actions est également de faire des audits techniques chez leurs clients.

Contexte

IOmentum est une agence de développement en total remote. Ils réalisent aussi bien des sites comme des apps. Une partie de leurs actions est également de faire des audits techniques chez leurs clients.

Objectifs

IOmentum a développé un CMS permettant la création d’un ecommerce à destination des épiceries bios. Le CMS a d’abord été développé pour un client qui souhaitait un produit ecommerce simple à maintenir. IOmentum a décidé de le proposer à d’autres clients potentiels. L’objectif principal du projet est de faire gagner du temps aux commerçants (épicerie bio).

Rôles et responsabilités

J’ai réalisé un audit complet de la solution (interface client et commerçant). Ensuite j’ai donné un certain nombre de recommandations UI et de la communication.

L’environnement du projet

L’équipe de IOmentum fait une dizaine de personnes principalement des développeurs, mais je n’ai travaillé qu’avec Morgane la PO en charge de ce projet. Une partie de la mission s’est déroulée avec l’équipe de développeurs, pour leur expliquer les avantages de l’UX (principalement sous forme de formations). Ensuite, le reste était des échanges la PO Morgane qui étaient responsable de ce produit.

Périmètre d’actions et contraintes

La principale contrainte venait du temps. Le projet devait sortir dans 1 mois, il était impossible de faire une refonte globale du produit. Le but était de réaliser des améliorations rapides et des recommandations pour la V2.

Utilisateurs et audience

Le produit contient deux cibles : La première il s’agit des commerçants qui vont utiliser la partie CMS pour gérer les stocks et les commandes. La seconde cible ce sont les clients qui vont passer leurs commandes sur le site.

Comment vont-ils utiliser le produit ?

Les commerçants : Le produit sera utilisé pour la gestion des stocks et des commandes. Ce sera un outil utilisable tout au long de la journée pour prévoir les commandes. Les clients : Le client utilisera le produit pour passer ses commandes et décider quand il souhaite aller chercher sa commande. Le plus généralement la commande est passée dans la journée pour aller le chercher en fin de journée après le travail.

Diagnostique des l’interface

Version CMS

L’interface comporte plusieurs onglets permettant de gérer l’ensemble des fonctionnalités :

  • Gestion des commandes
  • Gestion de l’inventaire
  • Gestion des images
  • Gestion de la boutique

L’objectif du CMS est de proposer un outil avec une prise en main simple pour le commerçant. C’est pour cette raison que les fonctionnalités sont limitées. Des tests ont d’ailleurs été réalisés par l’équipe de IOmentum pour comprendre les besoins du client en amont et ne pas proposer trop de fonctionnalité.

Gestion des commandes

Cet onglet comporte l’ensemble des commandes effectuées sur le site classé par date de passage de la commande. L’écran comprend un tableau avec un récapitulatif des commandes (une ligne par commande), il est possible de déplier chaque ligne pour voir le détail de la commande et ainsi la préparer. Une fois la commande réalisée, le commerçant à la possibilité de changer le statut de la commande, ce qui enverra une notification au client.

Mes recommandations

Cet écran est celui qui sera le plus consulté par le commerçant. C’est ici qu’il va préparer ses commandes et les valider. Il doit donc facilement naviguer et surtout gagner du temps. Pour faciliter la visualisation, j’ai aligné l’ensemble des éléments dans le tableau. Ensuite j’ai ajouté un système de filtre avec des tags à cocher pour trier les commandes et voir seulement les commandes désirées (en cours, annulé…)

J’ai ajouté un switch plutôt qu’un menu déroulant, cela va faciliter la validation de la commande (un seul clic). Au moment de préparer la commande, j’ai ajouté des cases à cocher pour faciliter la préparation. Un autre switch pour modifier le statut de la commande est également présent. Dans l’idéal il faut aussi ajouter un champ de recherche pour permettre au commerçant d’accéder directement à une commande (via le nom du client par exemple).

Gestion de l’inventaire

Cet onglet permet au commerçant de gérer les produits présents ou non sur le store. Il ne gère pas le stock, seulement la présence ou non d’un produit. Cet écran est ressemble au précédent, car il s’agit d’un tableau avec un récapitulatif des produits. Pour ajouter un nouveau produit, un popup va apparaitre et permettra de rentrer les informations.

Mes recommandations

Comme sur l’écran précédent, j’ai ajouté un système de tag avec des filtres pour faciliter la visualisation des produits. Pour améliorer encore l’expérience, il faut ajouter un champ de recherche également (non ajouté, car pas possible à implémenter pour l’instant chez IOmentum). J’ai modifié la visualisation des éléments pour passer par un format, card plutôt qu’un tableau. Le but étant de faciliter la lecture, un tableau avec de longues lignes va fatiguer les yeux. La hiérarchie des éléments a été également revue pour améliorer la lecture. Les éléments ne sont pas modifiables directement, il faut d’abord appuyer sur le bouton modifier. On évitera ainsi les mauvaises manipulations. On retire les switchs vert et rouge qui sont confessant. Place à des switchs avec la valeur écrite à l’intérieur, ils sont plus pratiques parce que la donnée est directement visible. Pour visualiser si un produit est disponible une pastille de couleur est indiquée directement sur la card ce qui facilite la compréhension. L’ajout des images se fait maintenant directement sur la card ce qui simplifie l’interface, car il n’y a plus besoin de l’onglet « gestion des images ».

Gestion des images

Dans cet onglet le commerçant à la possibilité de voir l’ensemble des images présente sur le serveur. Il peut en cliquant dessus copier le lien de l’image. Par contre, il ne peut pas modifier ou supprimer des images.

Cet écran n’est pas vraiment pratique, j’ai donc décidé de le supprimer pour mettre la gestion des images directement dans les cards liées aux produits.

Gestion de la boutique

Ici le commerçant va gérer les informations essentielles de la boutique, comme le nom, les réseaux sociaux, l’adresse ou les horaires.

Mes recommandations

Pour cet écran j’ai modifié la hiérarchie visuelle des éléments. La page avait été pensée de façon à s’adapter à la page, ce qui est une bonne chose. Mais comme cela ajoute des espaces à des endroits « non prévus » le confort de lecture est détérioré. J’ai donc créé chaque élément comme un bloc qui restera fixe. Pour le responsive, les blocs vont s’empiler en gardant la même hiérarchie visuelle.

J’ai également modifié certains champs, l’adresse par exemple qui est divisé en plusieurs. On évite ainsi les oublis de code postal, ou de la ville. Chaque élément est modifiable séparément sans impacter les autres. Bien entendu, l’idée est toujours de minimiser les erreurs.

Version client

La boutique

C’est l’écran principal de la boutique. La première image présente l’ensemble des produits avec la possibilité d’ajouter de produits au panier. La seconde image est une visualisation des informations de la boutique telles que l’adresse, les horaires ou les réseaux sociaux. Le dernier écran représente les catégories dans un menu burger, chaque élément est comme un filtre avec des sous-éléments.

Le panier

La gestion du panier se fait avec un autre menu burger sur l’autre côté de l’écran. L’ensemble des produits sont présents avec la possibilité d’ajouter des quantités ou de supprimer le produit. Une fois les produits vérifiés ont peu passé à la finalisation qui fait apparaitre une popup.

Mes recommandations

J’ai simplifié l’ensemble de l’interface en deux écrans. Sur le premier on peut voir que les catégories ont été ajoutées directement sur la page, plus besoin de passer par un menu burger. Le champ de recherche passe au-dessus du panier. La ligne du panier devient plus visible avec clairement indiqué le nombre de produits. Je me menu pour visualiser rapidement le panier, c’est un gain de temps pour les clients. Chaque fiche produit se voit ajouter un bouton info (le point d’interrogation). Il permet d’avoir plus d’informations sur le produit comme les allergènes ou la provenance du produit par exemple. Les horaires du magasin ainsi que l’adresse sont visibles en footer. Plus besoin de faire un clic supplémentaire. J’ai retiré les réseaux sociaux, le but étant de proposer une interface où le client doit faire ses courses pas un lien qui risque de l’envoyer vers les réseaux sociaux (où il risque d’oublier d’acheter ses courses).

La page du panier comprend le récapitulatif de la commande, ainsi que les coordonnées du client. On évite ainsi la popup qui peut disparaitre en cas de mauvaise manipulation.

Conclusions

Que s’est-il passé à la fin ?

Certaines modifications ont été effectuées immédiatement sur l’interface, mais il s’agit de changements mineurs. Je pense notamment à certains changements dans les boutons ou les textes par exemple. L’ensemble des remarques seront implémentées plus tard par souci de temps.

Les objectifs ont-ils été atteints ?

L’objectif principal était d’auditer l’ensemble du produit et du parcours client. Cet objectif a été atteint, par contre comme les modifications n’ont pas encore été effectuées les problèmes ne sont pas encore résolus.

Quelles sont les leçons apprises ?

Ce projet est particulièrement intéressant, car il m’a permis de travailler avec une équipe composée entièrement de développeurs. Le challenge principal était de faire comprendre les besoins en UX au cours du développement d’un produit. Étant des profils plus techniques, ils ne voyaient pas toujours l’intérêt d’alléger les fonctionnalités du produit. C’était une bonne manière d’évangéliser l’UX chez une population qui n’est pas forcément sensible à ces questions.

Témoignage client

Nous avons rencontré Vincent via une relation commune, juste avant le lancement de notre projet. Le timming était parfait, car nous voulions revoir les défauts principaux de notre produit et prévoir les nouvelles fonctionnalités pour la V2. Nous avons été agréablement surpris par sa réactivité et son efficacité. Ses retours étaient pertinents et nous ont permis d’améliorer grandement notre projet. Nous avons également eu accès à une formation sur l’UX, ce qui nous a permis de changer notre vision sur nos futurs projets.

Morgane Gaillard
Dévoppeuse, front end — PO chez IOmentum

On en discute ?

Harmonie mutuelle est une société mutualiste française basée sur Paris. Pour accéder à leurs comptes, les adhérents utilisent un espace en ligne qui doit gérer l’ensemble des besoins.

Contexte

Harmonie mutuelle cherche à moderniser son image, cela passe par sa communication, mais aussi par l’interface de ses produits. Le style de l’interface ne correspond plus à la vision de l’entreprise qui souhaite le moderniser en donnant un style plus actuel à l’interface utilisateur, tout en gardant l’esprit de la charte.

Objectifs

Avoir un espace adhérent permettant de reconnaître immédiatement la marque et qui soit agréable pour les adhérents.

Rôles et responsabilités

J’ai réalisé une mise à jour globale sur l’ensemble de l’interface UI du front client. (définition d’un nouveau style, réalisation des maquettes). J’ai également co-géré 2 designer juniors en alternance avec le lead UX.

L’environnement du projet

J’ai travaillé avec une équipe de 3 designer (2 UX-UI juniors et un lead UX), une équipe de 4 PO et une équipe de 10 développeurs.

Périmètre d’actions et contraintes

La principale problématique vient des sprints différents entre chaque équipe.

  • 3 semaines pour l’équipe de développement
  • 2 semaines pour l’équipe PO
  • 1 semaine pour l’équipe UX

J’ai donc choisi de me baser sur le rythme des sprint UX, étant les plus courts.

Utilisateurs et audience

Le produit est utilisé par les adhérents de l’espace adhérent harmonie mutuelle. Le type d’utilisateur va varier car harmonie travaille avec toutes les catégories de profil (age, travail…).

Comment vont-ils utiliser le produit ?

Principalement pour regarder les remboursements, transmettre des documents à harmonie mutuelle et trouver des professionnelles partenaires.

Évolution de l’interface

L’ancienne interface était beaucoup trop lourde et peu agréable pour la navigation. Avec l’équipe UX nous avons enlevé les éléments perturbant la navigation comme les bandeaux de publicités en haut et sur les cotés. Le menu au dessus a disparu au profil d’un menu fixe sur le coté gauche de l’écran. Le double menu est également supprimé au profit de menu déroulant incorporé directement dans le menu de gauche. L’ensemble de la hierarchie de la page a été totalement revue et corrigée pour devenir plus aérée.

Ancienne version

Nouvelle version

Wireframes

L’ergonomie de toute les page a été modifiée, chaque page a donc été maquetée d’abord via des wireframes puis testée par l’équipe UX. Une fois l’interface validée par les tests le maquétage était réalisé.

Quelques exemple de la nouvelle interface

Interface pour l’accessibilité

Un problème récurrent est apparu tout au long de la mission c’est le sujet de la varité des profils. Harmonie mutelle assure toutes les catégories sociaux profesionnelles ainsi que tout les ages. De ce fait, il faut que l’interface soit agréable, mais aussi accessible à tous. C’est pour cette raison que l’ajout d’une option pour modifier les préférences d’affichage a été prévue.

Modifier la police d’origine

Pour facilier le confort de lecture de l’ensemble des utilisateurs, une police adapté pour les dislescique a été ajoutée. Par la suite, d’autres police seront ajoutée à l’interface (plus grasse, à empatement).

Changement de la taille de la police

L’ajout d’une option pour augmenter la taille du texte est également implémenté. Cette option est la plus problématique car elle oblige à modifier certaines interfaces car la possibilité d’augmenter la taille du texte n’avait pas été prévus.

Modification des couleurs de l’interface

Pour finir un des modes de couleurs ont été ajouté avec : Un mode contraste élevé Un dark mode

Nouvelle charte de l’interface

La nouvelle charte pour le site est plus épurée que l’ancienne. Le but étant d’obtenir une interface plus morderne et dynamique. Les couleurs utilisée dans la charte d’origine de Harmonie Mutuelle ont été respectées.

Conclusions

Que s’est-il passé à la fin ?

L’ensemble des éléments ont été remis dans un design system. Le but étant de permettre une passation facile à la prochaine équipe de designer qui prendra le relais.

Les objectifs ont-ils été atteints ?

La refonte globale de l’interface a été réalisée. Par contre l’ensemble des interfaces n’ont pas encore été mise à jour du fait que certaines fonctionnalités étaient toujours en développement.

Quelles sont les leçons apprises ?

Pendant ces 8 mois chez Harmonie j’ai beaucoup appris. J’ai découvert le fonctionnement d’un grand groupe qui doit réaliser un produit pour le plus grand nombre.

C’est dans ce contexte, que je comprend d’autant plus que désigner un produit pour une cible pas vraiment définie est un travail compliqué. Il faut prévoir les contraintes de plusieurs profils (jeunes, adultes, sénior), sans pour autant rendre l’expérience désagréable pour les autres profils. L’ajout d’un mode d’accessibilité a facilité cette transition car il a permis d’améliorer l’ergonomie globale du produit.

J’ai également eu l’opportunité de travailler avec plusieurs pôles de l’entreprise (UX, marketing, développement, commercial…). Cela m’a permis de comprendre les enjeux de chacun en lien avec ce produit. Chaque équipe a des besoins bien spécifiques qui doivent être incorporés à l’interface. Cela ajoute de nouvelles contraintes qui peuvent nuire à l’expérience utilisateurs globale. Je pense notamment au sujet d’ajout de bandeau de publicité demandé par l’équipe commerciale. Un sujet qui a été discuté durant ma mission, mais qui ne sera implémenté que plus tard.

Cette mission m’a également permis d’améliorer mes compétences en tant que lead designer. Étant considéré comme le lead UI durant cette mission j’ai en partie encadré les deux designers juniors (en alternance).

Témoignage client

Vincent a intégré l’équipe en tant que Designer UI pour une mission de 8 mois. Il a pris en charge la production des maquettes des fronts clients et collaborateurs. Il a su s’adapter au mode agile des sprints design et de réalisation. Il a réussi également son intégration au sein de l’équipe. Vincent est force de proposition et son expertise a permis une production de qualité.

Jean Jalaber
Responsable du pôle UX/UI chez Harmonie Mutuelle

On en discute ?

Pour maximiser la pérennité de votre marque, l’utilisateur doit être au centre de votre stratégie. Une bonne manière de comprendre les besoins et surtout de savoir où vous améliorer est de regarder les avis clients.

Pourtant tous les avis clients ne se valent pas. Dans certains cas, les avis ne seront pas significatifs, pires dans d’autres, ce sera de faux avis.

Vous devez vous demander d’où peuvent venir ces faux avis?

Maintenant que nous avons vu d’où peuvent venir les faux avis, nous allons voir comment les identifier. Une fois que vous avez identifié un avis qui vous semble faux, vous ne devez pas le prendre en compte dans votre stratégie.

1. Le profil

Pour commencer, regarder le profil de la personne qui a écrit. Vous pouvez croiser les informations avec Facebook, LinkedIn ou Twitter par exemple.

Regardez où habitent les personnes, la date de création des comptes, les types d’avis qu’elles ont mis, leurs emplois, leurs liens sur les réseaux sociaux. Regarder si tout semble cohérent. Si certains aspects vous semblent douteux, il s’agit peut-être d’un faux avis.

2. Le contenu

Les vrais avis sont souvent un retour d’expérience client. De petits détails qui vont montrer l’intérêt ou non porté à la marque ou au produit. Vous pouvez vous attendre à trouver une description de leur expérience, comment ils ont découvert la marque…

Si l’avis est beaucoup trop générique, n’utilise aucun exemple, utilise du contenu uniquement présent sur le site de la marque et ne parle pas de l’expérience, c’est un nouveau signal d’alerte.

3. Les mentions

En lisant l’avis, vous pouvez avoir l’impression qu’il s’agit d’un copier-coller, avec quelques éléments personnalisés. Vous pouvez trouver des répétitions qui ne semblent pas naturelles, il peut s’agir de la marque, le nom du produit ou de la référence : « Je recommande cette télévision de Sony. La Sony UCP3548-BT avec son Smart touchsceen by Sony est vraiment incroyable ».

Pas très naturel ça ?

Vous pouvez aussi regarder l’historique des avis de la personne. Si vous voyez que beaucoup d’avis se ressemblent où qu’ils soient tous dans la même catégorie (25 commentaires sur les TV c’est bizarre).

4. La concordance

Quand vous lisez un faux avis, vous pouvez lire des phrases qui semblent étranges.

Le genre de phrase que personne n’écrit dans ce contexte.

Par exemple si vous lisez l’avis sur une télé et que vous trouvez des phrases comme « extrêmement rapide » ou « une sécurité sans failles ». Ce sont des choses qui ne devraient pas être présentes pour ce produit.

5. La nuance

Il est rare de trouver de vrais avis clients qui soient extrêmes dans leurs propos.

Si l’avis est trop positif ou trop négatif, vous pouvez être en présence d’un faux avis.

Souvent les avis sont nuancés, une personne parlera de sa bonne ou mauvaise expérience et expliquera. Dans certains cas, une personne avec un avis positif peut donner des points négatifs et inversement.

Dans ce genre de cas, vous savez où vous améliorer.

Conclusion

Vous savez maintenant comment détecter de faux avis.

Cette liste ne garantit aucunement qu’un avis soit réel ou non. Mais en appliquant ces filtres sur les avis clients, vous saurez lesquels prendre en compte ou non pour vous améliorer.

Vous avez une idée qui va révolutionner le monde ?

Personne ne l’a encore jamais fait et c’est certain que ça va cartonner ?

L’opportunité est là et il faut se lancer ?

Calmez-vous une seconde et reprenons les bases dans un premier temps.

Dans cet article vous allez avoir 5 astuces pour apprendre de vos concurrents.

1. Suivez leurs blogs et leurs réseaux sociaux

C’est le meilleur endroit pour commencer.

Commencez par regarder le contenu de vos concurrents. Voyez comment ils parlent sur chaque média (réseaux sociaux, site, newsletter, pub…).

Regardez les arguments qui sont donnés, comment est lancé un nouveau produit ou une nouvelle fonctionnalité.

Vous ne pouvez pas traquer l’ensemble des contenus de tous vos concurrents. Par contre, vous pouvez utiliser des outils qui vont vous aider à le faire.

Personnellement j’utilise beaucoup tweetdeck qui me permet d’analyser beaucoup de choses sur twitter.

Vous pouvez aller voir mon article sur mon utilisation de tweetdeck.

Le problème avec tweetdeck c’est qu’il se limite à twitter, dans ce cas j’utilise social searcher qui permet de faire une dans 11 sources différentes (au moment de l’article). L’outil propose une version gratuite qui vous permet de faire pas mal de recherches. Vous avez la possibilité de recevoir des alertes par email ainsi que de surveiller en direct vos recherches (avec la version payante).

2. Créez des alertes

Maintenant que vous suivez le contenu de vos concurrents c’est d’élargir notre zone de recherche.

Vous allez rechercher les médias qui mentionnent vos concurrents.

En bon comme en mauvais, il est toujours intéressant de savoir ce que disent les autres médias.

L’information est connectée entre les différents médias, il est important que vous connaissiez les nuances de ressentis d’une marque ou d’un produit.

Dans certains cas, vous pouvez découvrir qu’un produit ne fonctionne pas ou fait polémique.

Vous pouvez utiliser les mêmes outils que dans la catégorie précédente à savoir tweetdeck et social searcher. J’en ajoute un autre totalement gratuit, il s’agit de Google Alerts. Un outil bien pratique pour affiner les recherches des deux autres outils.

3. Trouvez les technos qu’ils utilisent

Avec les premières étapes vous en savez plus sur vos concurrents et aussi sur votre marché. C’est le moment de découvrir les technologies qu’ils utilisent.

Bien que la technologie ne fasse pas tout, il est parfois utile de connaître les outils de la concurrence.

Pour avoir un certain nombre de réponses utilisez Built with. Cet outil va lister l’ensemble des technologies utilisées sur le site internet de vos concurrents.

4. Regardez leur popularité

On a souvent tendance à regarder le nombre d’abonnés sur les réseaux sociaux.

Sauf qu’une personne abonnée ne devient pas forcément utilisateur du produit.

Dans ce cas, vous devez regarder une autre donnée, la popularité de la marque.

Pour cela il y a plusieurs manières de procéder.

Vous pouvez commencer par regarder la popularité du site de la marque.

Pour cela je vous conseille d’utiliser Similarweb qui fait très bien le job. Vous pouvez coupler les informations avec Semrush qui fait la même chose.

Comme chaque outil va avoir des résultats un peu différents, il est utile de diversifier vos sources d’informations.

Vous venez d’identifier la popularité du site internet de vos concurrents.

Maintenant, passons aux réseaux sociaux. Utilisez Social blade pour avoir une vision d’ensemble de la popularité de vos concurrents sur un réseau social.

5. Découvrez leurs mots clés

Avec des outils comme Similarweb et Semrush vous avez une vue d’ensemble du site de vos concurrents. Vous devriez avoir des données sur les mots clés.

Ici j’aimerais qu’on aille un peu plus loin que ça.

Ce que je vous propose c’est de voir si vos concurrents payent de la publicité sur certains mots clés.

Vous pourriez essayer des dizaines de mots sur Google pour voir ce qu’il en ressort.

En plus d’être extrêmement chronophage, cette technique est relativement inutile.

Il faut savoir que Google adapte les publicités en fonction du profil de la personne. Vous ne verrez peut-être jamais les publicités de vos concurrents de cette manière.

Dans ce cas on fait comment ?

Je vous conseille d’utiliser iSpionage.

Ce site bien pratique vous permet de connaître les mots clés achetés, quels sont leurs principaux compétiteurs et leurs landing pages.

Allons un peu plus loin dans l’analyse des résultats Google avec le SEO.

Après avoir regardé le trafic payant avec adword c’est le moment de regarder le trafic organique.

Comme vous le savez certainement, deux entreprises avec un produit identique peuvent avoir un positionnement différent. Un peu comme avec les mots clés payants, il est intéressant de savoir où se positionnent vos concurrents.

Vous pourrez optimiser votre stratégie en fonction de la leur.

Vous devriez avoir suffisamment d’informations avec Similarweb et Semrush

En conclusion

Se renseigner sur la concurrence prend souvent beaucoup de temps.

C’est généralement pour ça que beaucoup de startup lancent un produit sans avoir étudié le marché.

Bien entendu c’est une erreur, car vous risquez de perdre beaucoup d’argent et de temps dans le futur.

Vous n’êtes pas obligé d’entrer dans un niveau de détail élevé pour chacun de vos concurrents.

Regarder les informations qui vous semble les plus pertinentes et limitez-vous à ça.

Vous devez avoir une connaissance du marché, sans pour autant passer des années avant de vous lancer !

Vous voilà de nouveau à une soirée où vous ne connaissez personne.

Normalement, vous deviez venir avec des amis, mais personne n’est là.

Vous êtes seul dans un coin de la pièce, vous scrutez du regard les petits groupes qui sont déjà formés.

Où allez-vous essayer de vous inclure ?

Le couple dans le fond à l’air d’être sur le point de se disputer.

Ce n’est jamais agréable de tenir la chandelle encore moins quand le couple risque de se disputer.

Vous passez votre tour.

Un petit groupe d’amis discutent entre eux.

Ils ont l’air amicaux, c’est parti vous vous lancez !

Le groupe vous accueille chaleureusement en vous posant quelques questions.

Après avoir échangé quelques banalités sur la soirée, on vous demande :

Tu fais quoi dans la vie ?

Après une courte réponse de votre part, la conversation continue sur autre chose.

Et si vous aviez loupé une opportunité ?

L’origine de l’elevator pitch

Connaissez-vous le terme « Elevator pitch » ?

Si vous êtes dans l’entrepreneuriat depuis un petit moment, il y a des chances pour que vous en ayez entendu parler.

Ce terme bien connu dans le milieu des startups de la Silicon Valley consiste à présenter son projet le temps d’une poignée de main dans un trajet d’ascenseur.

Pourtant il semblerait que ce ne soit pas de là que vienne l’expression.

Au 19e siècle, prendre un ascenseur est quelque chose de très risqué.

À cette époque, si un câble de l’ascenseur se rompt, tout ce qui se trouve en dessus et à l’intérieur est réduit en bouillie.

C’est dans ce contexte qu’un brillant ingénieur du nom de Elisha Otis fonde avec son fils la Otis Elevator Company.

Ensemble, ils inventent un système de frein qui permet de prévenir la chute en cas de rupture d’un câble.

Sauf que comme toute nouvelle invention, elle subit de la résistance.

Les gens ne pensent pas qu’elle puisse vraiment arrêter un ascenseur en pleine chute.

À cause du risque de chute, personne n’est prêt à prendre le risque de tester cette invention.

Otis comprend que pour convaincre, il doit faire une démonstration de ce qu’il avance.

Il décide de construire un ascenseur ouvert pour faire une démonstration devant une audience.

Le 23 mars 1854 à New York, il se tient debout sur son ascenseur. Une fois suffisamment haut, il demande à son assistant de couper la corde.

La foule retient son souffle, tout le monde pense que Elisha Otis vient de signer son arrêt de mort.

Mais l’ascenseur s’arrête avant de toucher le sol, Otis est sauvé.

C’est sous un tonnerre d’applaudissements que tout le monde lui demande comment obtenir ce système révolutionnaire. Après cette démonstration tout le monde croit en cette invention qui va pouvoir sauver un grand nombre de vies.

Un pitch incroyablement efficace surtout quand on sait que Otis Elevators Company transporte aujourd’hui 7 milliards de personnes tous les trois jours et que ses ascenseurs sont présents dans les bâtiments les plus populaires du monde (comme la tour Eiffel).

Qu’est qu’on peut en tirer ?

En tant qu’entrepreneur, la première leçon importante c’est qu’une simple idée ne vaut rien. Le plus important est de savoir si cette idée va résoudre un problème.

Beaucoup de personnes ont l’idée du siècle chaque jour. Pourtant la plupart échouent. La plupart du temps c’est parce qu’ils ont produit quelque chose qui ne sert à personne.

Ensuite, vous devez être certain de montrer la valeur de votre idée. Si vos futurs utilisateurs comprennent l’intérêt de votre produit, ils achèteront.

Pour finir, parler de votre idée et dire qu’elle est la meilleure ne va pas vous aider. Vous devez prouver ce que vous dites.

Comment créer un elevator pitch ?

La puissance d’un elevator pitch vient du contenu de ce que vous dites.

Généralement un bon elevator pitch répond à ces questions :

Quelques exemples d’elevator pitch ?

1.

En tant que responsable de compte pour TheGoodIdea, je parle à des centaines de spécialistes du marketing par mois. Et 99 % d’entre eux détestent créer des rapports. Cela prend du temps, c’est fastidieux et ce n’est généralement pas votre priorité absolue. C’est là qu’intervient notre outil : il extrait de toutes vos données pour créer le rapport de votre choix en moins de temps qu’il n’en faut pour verser une tasse de café.

Ce pitch est efficace, car :

2.

En travaillant avec d’autres jeunes startup SaaS B2B, nous avons constaté que l’un de leurs principaux problèmes est le marketing de contenu. L’année dernière, nous avons aidé 35 startups à créer, publier et promouvoir du contenu. Ce qui a entraîné une augmentation moyenne de 20 % des prospects générés. Souhaitez-vous en savoir plus ?

Ce pitch est efficace, car :

Qu’est-ce qu’il faut éviter ?

Une bonne technique est de lire son pitch à haute voix. SI vous hésitez sur certains mots, c’est qu’il faut les changer.

Combien de temps cela devrait-il être ?

Ça dépend de la situation. Idéalement, il doit se situer entre 30 et 60 secondes. Mais dans certains cas, vous pouvez aller jusqu’à deux minutes.

Réflexions finales : les elevator pitch fonctionnent-ils ?

Oui.

Ils sont extrêmement efficaces en tant que icebreaker. L’elevor pitch agit comme une accroche pour donner envie à une personne de vous écouter et d’en savoir plus.

Avec le temps vous deviendrez meilleure pour pitcher vos idées.