Pour maximiser la pérennité de votre marque, l’utilisateur doit être au centre de votre stratégie. Une bonne manière de comprendre les besoins et surtout de savoir où vous améliorer est de regarder les avis clients.

Pourtant tous les avis clients ne se valent pas. Dans certains cas, les avis ne seront pas significatifs, pires dans d’autres, ce sera de faux avis.

Vous devez vous demander d’où peuvent venir ces faux avis?

Maintenant que nous avons vu d’où peuvent venir les faux avis, nous allons voir comment les identifier. Une fois que vous avez identifié un avis qui vous semble faux, vous ne devez pas le prendre en compte dans votre stratégie.

1. Le profil

Pour commencer, regarder le profil de la personne qui a écrit. Vous pouvez croiser les informations avec Facebook, LinkedIn ou Twitter par exemple.

Regardez où habitent les personnes, la date de création des comptes, les types d’avis qu’elles ont mis, leurs emplois, leurs liens sur les réseaux sociaux. Regarder si tout semble cohérent. Si certains aspects vous semblent douteux, il s’agit peut-être d’un faux avis.

2. Le contenu

Les vrais avis sont souvent un retour d’expérience client. De petits détails qui vont montrer l’intérêt ou non porté à la marque ou au produit. Vous pouvez vous attendre à trouver une description de leur expérience, comment ils ont découvert la marque…

Si l’avis est beaucoup trop générique, n’utilise aucun exemple, utilise du contenu uniquement présent sur le site de la marque et ne parle pas de l’expérience, c’est un nouveau signal d’alerte.

3. Les mentions

En lisant l’avis, vous pouvez avoir l’impression qu’il s’agit d’un copier-coller, avec quelques éléments personnalisés. Vous pouvez trouver des répétitions qui ne semblent pas naturelles, il peut s’agir de la marque, le nom du produit ou de la référence : « Je recommande cette télévision de Sony. La Sony UCP3548-BT avec son Smart touchsceen by Sony est vraiment incroyable ».

Pas très naturel ça ?

Vous pouvez aussi regarder l’historique des avis de la personne. Si vous voyez que beaucoup d’avis se ressemblent où qu’ils soient tous dans la même catégorie (25 commentaires sur les TV c’est bizarre).

4. La concordance

Quand vous lisez un faux avis, vous pouvez lire des phrases qui semblent étranges.

Le genre de phrase que personne n’écrit dans ce contexte.

Par exemple si vous lisez l’avis sur une télé et que vous trouvez des phrases comme « extrêmement rapide » ou « une sécurité sans failles ». Ce sont des choses qui ne devraient pas être présentes pour ce produit.

5. La nuance

Il est rare de trouver de vrais avis clients qui soient extrêmes dans leurs propos.

Si l’avis est trop positif ou trop négatif, vous pouvez être en présence d’un faux avis.

Souvent les avis sont nuancés, une personne parlera de sa bonne ou mauvaise expérience et expliquera. Dans certains cas, une personne avec un avis positif peut donner des points négatifs et inversement.

Dans ce genre de cas, vous savez où vous améliorer.

Conclusion

Vous savez maintenant comment détecter de faux avis.

Cette liste ne garantit aucunement qu’un avis soit réel ou non. Mais en appliquant ces filtres sur les avis clients, vous saurez lesquels prendre en compte ou non pour vous améliorer.

Vous avez une idée qui va révolutionner le monde ?

Personne ne l’a encore jamais fait et c’est certain que ça va cartonner ?

L’opportunité est là et il faut se lancer ?

Calmez-vous une seconde et reprenons les bases dans un premier temps.

Dans cet article vous allez avoir 5 astuces pour apprendre de vos concurrents.

1. Suivez leurs blogs et leurs réseaux sociaux

C’est le meilleur endroit pour commencer.

Commencez par regarder le contenu de vos concurrents. Voyez comment ils parlent sur chaque média (réseaux sociaux, site, newsletter, pub…).

Regardez les arguments qui sont donnés, comment est lancé un nouveau produit ou une nouvelle fonctionnalité.

Vous ne pouvez pas traquer l’ensemble des contenus de tous vos concurrents. Par contre, vous pouvez utiliser des outils qui vont vous aider à le faire.

Personnellement j’utilise beaucoup tweetdeck qui me permet d’analyser beaucoup de choses sur twitter.

Vous pouvez aller voir mon article sur mon utilisation de tweetdeck.

Le problème avec tweetdeck c’est qu’il se limite à twitter, dans ce cas j’utilise social searcher qui permet de faire une dans 11 sources différentes (au moment de l’article). L’outil propose une version gratuite qui vous permet de faire pas mal de recherches. Vous avez la possibilité de recevoir des alertes par email ainsi que de surveiller en direct vos recherches (avec la version payante).

2. Créez des alertes

Maintenant que vous suivez le contenu de vos concurrents c’est d’élargir notre zone de recherche.

Vous allez rechercher les médias qui mentionnent vos concurrents.

En bon comme en mauvais, il est toujours intéressant de savoir ce que disent les autres médias.

L’information est connectée entre les différents médias, il est important que vous connaissiez les nuances de ressentis d’une marque ou d’un produit.

Dans certains cas, vous pouvez découvrir qu’un produit ne fonctionne pas ou fait polémique.

Vous pouvez utiliser les mêmes outils que dans la catégorie précédente à savoir tweetdeck et social searcher. J’en ajoute un autre totalement gratuit, il s’agit de Google Alerts. Un outil bien pratique pour affiner les recherches des deux autres outils.

3. Trouvez les technos qu’ils utilisent

Avec les premières étapes vous en savez plus sur vos concurrents et aussi sur votre marché. C’est le moment de découvrir les technologies qu’ils utilisent.

Bien que la technologie ne fasse pas tout, il est parfois utile de connaître les outils de la concurrence.

Pour avoir un certain nombre de réponses utilisez Built with. Cet outil va lister l’ensemble des technologies utilisées sur le site internet de vos concurrents.

4. Regardez leur popularité

On a souvent tendance à regarder le nombre d’abonnés sur les réseaux sociaux.

Sauf qu’une personne abonnée ne devient pas forcément utilisateur du produit.

Dans ce cas, vous devez regarder une autre donnée, la popularité de la marque.

Pour cela il y a plusieurs manières de procéder.

Vous pouvez commencer par regarder la popularité du site de la marque.

Pour cela je vous conseille d’utiliser Similarweb qui fait très bien le job. Vous pouvez coupler les informations avec Semrush qui fait la même chose.

Comme chaque outil va avoir des résultats un peu différents, il est utile de diversifier vos sources d’informations.

Vous venez d’identifier la popularité du site internet de vos concurrents.

Maintenant, passons aux réseaux sociaux. Utilisez Social blade pour avoir une vision d’ensemble de la popularité de vos concurrents sur un réseau social.

5. Découvrez leurs mots clés

Avec des outils comme Similarweb et Semrush vous avez une vue d’ensemble du site de vos concurrents. Vous devriez avoir des données sur les mots clés.

Ici j’aimerais qu’on aille un peu plus loin que ça.

Ce que je vous propose c’est de voir si vos concurrents payent de la publicité sur certains mots clés.

Vous pourriez essayer des dizaines de mots sur Google pour voir ce qu’il en ressort.

En plus d’être extrêmement chronophage, cette technique est relativement inutile.

Il faut savoir que Google adapte les publicités en fonction du profil de la personne. Vous ne verrez peut-être jamais les publicités de vos concurrents de cette manière.

Dans ce cas on fait comment ?

Je vous conseille d’utiliser iSpionage.

Ce site bien pratique vous permet de connaître les mots clés achetés, quels sont leurs principaux compétiteurs et leurs landing pages.

Allons un peu plus loin dans l’analyse des résultats Google avec le SEO.

Après avoir regardé le trafic payant avec adword c’est le moment de regarder le trafic organique.

Comme vous le savez certainement, deux entreprises avec un produit identique peuvent avoir un positionnement différent. Un peu comme avec les mots clés payants, il est intéressant de savoir où se positionnent vos concurrents.

Vous pourrez optimiser votre stratégie en fonction de la leur.

Vous devriez avoir suffisamment d’informations avec Similarweb et Semrush

En conclusion

Se renseigner sur la concurrence prend souvent beaucoup de temps.

C’est généralement pour ça que beaucoup de startup lancent un produit sans avoir étudié le marché.

Bien entendu c’est une erreur, car vous risquez de perdre beaucoup d’argent et de temps dans le futur.

Vous n’êtes pas obligé d’entrer dans un niveau de détail élevé pour chacun de vos concurrents.

Regarder les informations qui vous semble les plus pertinentes et limitez-vous à ça.

Vous devez avoir une connaissance du marché, sans pour autant passer des années avant de vous lancer !

Vous voilà de nouveau à une soirée où vous ne connaissez personne.

Normalement, vous deviez venir avec des amis, mais personne n’est là.

Vous êtes seul dans un coin de la pièce, vous scrutez du regard les petits groupes qui sont déjà formés.

Où allez-vous essayer de vous inclure ?

Le couple dans le fond à l’air d’être sur le point de se disputer.

Ce n’est jamais agréable de tenir la chandelle encore moins quand le couple risque de se disputer.

Vous passez votre tour.

Un petit groupe d’amis discutent entre eux.

Ils ont l’air amicaux, c’est parti vous vous lancez !

Le groupe vous accueille chaleureusement en vous posant quelques questions.

Après avoir échangé quelques banalités sur la soirée, on vous demande :

Tu fais quoi dans la vie ?

Après une courte réponse de votre part, la conversation continue sur autre chose.

Et si vous aviez loupé une opportunité ?

L’origine de l’elevator pitch

Connaissez-vous le terme « Elevator pitch » ?

Si vous êtes dans l’entrepreneuriat depuis un petit moment, il y a des chances pour que vous en ayez entendu parler.

Ce terme bien connu dans le milieu des startups de la Silicon Valley consiste à présenter son projet le temps d’une poignée de main dans un trajet d’ascenseur.

Pourtant il semblerait que ce ne soit pas de là que vienne l’expression.

Au 19e siècle, prendre un ascenseur est quelque chose de très risqué.

À cette époque, si un câble de l’ascenseur se rompt, tout ce qui se trouve en dessus et à l’intérieur est réduit en bouillie.

C’est dans ce contexte qu’un brillant ingénieur du nom de Elisha Otis fonde avec son fils la Otis Elevator Company.

Ensemble, ils inventent un système de frein qui permet de prévenir la chute en cas de rupture d’un câble.

Sauf que comme toute nouvelle invention, elle subit de la résistance.

Les gens ne pensent pas qu’elle puisse vraiment arrêter un ascenseur en pleine chute.

À cause du risque de chute, personne n’est prêt à prendre le risque de tester cette invention.

Otis comprend que pour convaincre, il doit faire une démonstration de ce qu’il avance.

Il décide de construire un ascenseur ouvert pour faire une démonstration devant une audience.

Le 23 mars 1854 à New York, il se tient debout sur son ascenseur. Une fois suffisamment haut, il demande à son assistant de couper la corde.

La foule retient son souffle, tout le monde pense que Elisha Otis vient de signer son arrêt de mort.

Mais l’ascenseur s’arrête avant de toucher le sol, Otis est sauvé.

C’est sous un tonnerre d’applaudissements que tout le monde lui demande comment obtenir ce système révolutionnaire. Après cette démonstration tout le monde croit en cette invention qui va pouvoir sauver un grand nombre de vies.

Un pitch incroyablement efficace surtout quand on sait que Otis Elevators Company transporte aujourd’hui 7 milliards de personnes tous les trois jours et que ses ascenseurs sont présents dans les bâtiments les plus populaires du monde (comme la tour Eiffel).

Qu’est qu’on peut en tirer ?

En tant qu’entrepreneur, la première leçon importante c’est qu’une simple idée ne vaut rien. Le plus important est de savoir si cette idée va résoudre un problème.

Beaucoup de personnes ont l’idée du siècle chaque jour. Pourtant la plupart échouent. La plupart du temps c’est parce qu’ils ont produit quelque chose qui ne sert à personne.

Ensuite, vous devez être certain de montrer la valeur de votre idée. Si vos futurs utilisateurs comprennent l’intérêt de votre produit, ils achèteront.

Pour finir, parler de votre idée et dire qu’elle est la meilleure ne va pas vous aider. Vous devez prouver ce que vous dites.

Comment créer un elevator pitch ?

La puissance d’un elevator pitch vient du contenu de ce que vous dites.

Généralement un bon elevator pitch répond à ces questions :

Quelques exemples d’elevator pitch ?

1.

En tant que responsable de compte pour TheGoodIdea, je parle à des centaines de spécialistes du marketing par mois. Et 99 % d’entre eux détestent créer des rapports. Cela prend du temps, c’est fastidieux et ce n’est généralement pas votre priorité absolue. C’est là qu’intervient notre outil : il extrait de toutes vos données pour créer le rapport de votre choix en moins de temps qu’il n’en faut pour verser une tasse de café.

Ce pitch est efficace, car :

2.

En travaillant avec d’autres jeunes startup SaaS B2B, nous avons constaté que l’un de leurs principaux problèmes est le marketing de contenu. L’année dernière, nous avons aidé 35 startups à créer, publier et promouvoir du contenu. Ce qui a entraîné une augmentation moyenne de 20 % des prospects générés. Souhaitez-vous en savoir plus ?

Ce pitch est efficace, car :

Qu’est-ce qu’il faut éviter ?

Une bonne technique est de lire son pitch à haute voix. SI vous hésitez sur certains mots, c’est qu’il faut les changer.

Combien de temps cela devrait-il être ?

Ça dépend de la situation. Idéalement, il doit se situer entre 30 et 60 secondes. Mais dans certains cas, vous pouvez aller jusqu’à deux minutes.

Réflexions finales : les elevator pitch fonctionnent-ils ?

Oui.

Ils sont extrêmement efficaces en tant que icebreaker. L’elevor pitch agit comme une accroche pour donner envie à une personne de vous écouter et d’en savoir plus.

Avec le temps vous deviendrez meilleure pour pitcher vos idées.